Quelques mots d’un bon ami (l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle)
J’ai reçu beaucoup de commentaires agréables sur mon récent blogue concernant les conseils de vie donnés par mon père au personnel de EllisDon, ce que j’apprécie sincèrement (en son nom, bien entendu). Lorsqu’il a écrit ces mots, Don Sr. venait de prendre sa retraite de ED, et il avait le cœur à la réflexion.
Nous effectuons des « tournées d’écoute » dans l’ensemble de EllisDon. De ce fait, nous recevons beaucoup de questions intéressantes, la plupart d’entre elles étant de nature raisonnablement agréable. L’autre jour, une personne s’est inspirée généreusement des conseils de Don, puis m’a demandé si j’avais réussi à mettre en pratique le troisième conseil. J’assume que vous n’avez pas mémorisé les « règles de Don », alors permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire :
Grandir chez les Smith, cela voulait aussi dire recevoir chaque jour des nouvelles du front, apprendre à connaître constamment les hauts et les bas du secteur de la construction et, surtout, se rendre compte à quel point tout était incertain. Ma mère nous a raconté plus tard qu’elle avait vécu pendant des années avec la peur que EllisDon fasse faillite. Mais il s’est aussi passé de très belles choses. Je pense qu’au moment où j’ai rejoint ED, j’avais déjà environ cinq ans d’expérience dans le secteur de la construction (pas en matière de construction, dont je ne sais pas grand-chose, mais bien dans le secteur de la construction). Il célébrait les « grosses pointures » et dénigrait les « imbéciles », même si l’un pouvait devenir l’autre en l’espace de quelques mois. C’était très excitant et un peu effrayant. Mais l’idée de ne pas « emporter le travail à la maison »? C’est une très belle idée, en théorie, mais en pratique, laissez-moi vous dire que c’était tout autre chose.
Ce qui m’amène à vous parler, si vous le voulez bien, de mon autre mentor, Mike Lavelle, qui, à mon avis, possédait un meilleur point de vue sur cette question. Mike était en fait offensé par l’idée de séparer la « vie professionnelle » de la « vie personnelle », comme si le travail était quelque chose de mauvais. Il considérait le travail comme une partie très importante de la vie, de la vie de toute la famille, et il pensait que c’était non seulement factuel, mais aussi une bonne chose. Il tenait des propos comme : « Vous ne pouvez pas être heureux à la maison si vous n’êtes pas heureux au travail, et vous ne pouvez pas être heureux au travail si vous n’êtes pas heureux à la maison ». Il faut faire des efforts conjugués en ce sens, et simultanément. Prétendre que ces sphères peuvent être traitées comme des silos est à la fois futile et inutile. C’était le point de vue de Mike Lavelle.
Nous avons tous entendu le conseil « Vivez le moment présent » de la part d’adeptes du « zen ». Un jour, j’ai entendu Mike Lavelle réinterpréter avec enthousiasme cette phrase en disant : « Nous nous devons de faire des efforts pour assurer notre bien-être! Certaines personnes se plaignent de leur vie familiale au travail, puis rentrent chez elles et se plaignent de leur travail. Ces dernières s’assurent ainsi d’être malheureuses à la fois au travail, et à la maison. Rappelez-vous lorsque mes enfants me disaient : “La Terre appelle papa!”) ».